Erreurs de MS-DOS
Les bips
d'erreur
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Un problème lors de l'initialisation d'un PC provoque une série de bips: BIOS AMI:
BIOS AMI et AWARD ( messages d'erreurs )
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BIOS Award versions 4 et 5x, un seul message sonore. | |
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Erreur vidéo. La carte graphique est peut-être défectueuse, mais vérifiez que la carte PCI et surtout AGP est bien enfoncée dans son slot. Le problème est résolu dans 80 % des cas. |
BIOS AMI | |
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Problème de rafraîchissement mémoire. Vérifiez l'insertion des barettes. Si l'erreur persiste vous devrez les changer. Attention, toutes vos barettes ne sont pas forcément défectueuses. Vous devrez les essayer une par une pour détecter la ou les barettes fautives. |
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Circuit de parité mémoire endommagé. Carte mère à changer. |
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Erreur au niveau des 64 Ko de base. Carte mère à changer. |
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Erreur de l'horloge système. La réparation éventuelle ne peur être effectuée que par un spécialiste. |
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Problème au niveau du processeur. Vérifiez son insertion. Si l'erreur persiste, le processeur est sans doute endommagé. |
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Erreur du contrôleur clavier. La puce est sûrement sortie de son logement. Si la réinsérer ne suffit pas, vous pouvez facilement la changer. N'oubliez pas aussi que certains claviers sont pourvus d'un fusible. |
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Erreur d'exception en mode virtuel. Carte mère à changer. |
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Erreur de lecture/écriture dans la mémoire graphique. Vérifiez son insertion dans le slot d'extension. Si le problème persiste, essayez-en une autre. |
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Erreur de checksum au niveau du BIOS. La puce du BIOS est sans doute défectueuse. Généralement enfichée dans un socket, elle peut être changée avec délicatesse et par un modèle équivalent. |
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Erreur de lecture / écriture dans le registre d'extinction de la mémoire CMOS. La réparation éventuelle ne peut être effectuée que par un spécialiste. |
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Comme chez Award, erreur vidéo. |
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Erreur vidéo. |
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Tests effectués sans problème, la machine est prête à démarrer. |
Si aucun bip ne se fait entendre et si rien ne se passe à l'écran, vérifiez que le haut-parleur système est connecté à la carte mère.
Pour vérifier si la carte mère est effectivement alimentée, regardez si la diode lumineuse Power On est correctement connectée à la carte mère et si elle s'allume. Vous pourrez ensuite tester le PC en retirant une à une toutes les cartes d'extension, à l'exception de la carte graphique.
Notez encore que pour certains portables, ces combinaisons de touches peuvent générer l'accès au Setup même après le démarrage - sous Dos généralement. Si aucune de ces combinaisons ne fonctionne, maintenir une touche enfoncée peut déclencher un message d'erreur clavier qui à son tour vous proposera d'entrer dans le Setup. Enfin, en maintenant la touche Inser (Ins en anglais) enfoncée pendant le boot, vous contournez les options étendues du Bios, ce qui peut être utile dans un contexte de résolution de problème matériel.
Réalisez une disquette de démarrage Dos. Copiez-y Debug. Démarrez depuis la disquette et, à l'invite système ("C:\" ou "A:\" si votre disque dur ne fonctionne pas), tapez "debug". Debug affiche une invite sous la forme d'un tiret. Si votre Bios est un modèle Award, le code est :
- o 70 17
- o 7117
-q
ou, plus
rarement, un Phoenix :
- o 70 FF
- o 7117
-q
"q" signifie
Quitter (le programme Debug). Une fois revenu au Dos, vous pouvez
redémarrer. Votre PC fonctionnera sur la base de paramètres Bios par
défaut. Il n'existe malheureusement pas de code approprié aux Bios
AMI.
Il est
possible de verrouiller le démarrage de l'ordinateur ou l'accès au
Bios, mais on peut oublier son mot de passe : on se retrouve alors
coincé lors d'une mise à jour de la machine ou d'une intervention de
maintenance. Normalement, un cavalier sur la carte mère sert a
reinitialiser la mémoire CMOS ou réside le mot de passe (ainsi que
les autres options du Bios).
Ce cavalier est marqué CLEAR CMOS.
Il se situe le plus souvent a proximité de la pile et est pourvu de
trois broches. Pour que le système oublie le mot de passe, il faut -
PC éteint ! - mettre le contacteur sur la position inverse de celle
dans laquelle il se trouve (broches 1-2 s'il est sur 2-3, et
inversement), attendre quelques secondes, le repositionner et
redémarrer la machine.
Malheureusement, toutes les cartes mères ne sont pas dotées de ce cavalier. Dans ces conditions hostiles, plusieurs solutions s'offrent a vous.
La
première consiste a attendre que la pile de la machine se décharge :
à réserver a ceux qui ont au minimum cinq années devant eux (dix ans
dans le cas d'une pile Dallas).
La deuxième consiste à retirer
la puce ou la pile et attendre vingt minutes environ. Si la pile est
soudée, il est possible de la décharger (vérifiez qu'elle est bien
rechargeable !) pour que la mémoire CMOS ne soit plus alimentée.
Pour cela, connectez une résistance de faible valeur (39 Ohms) à la
pile et attendez une demi-heure. Certaines cartes mères ont un
cavalier réservé à cet usage : il est marqué CMOS DRAIN.
L' utilisation de Debug, comme dans le cas de la restauration des options du Bios, est une solution plus douée. Pour la plupart des modèles de cartes mères, le code à entrer est le suivant :
DEBUG
- o 70 2E
-o 71 FF
-q
Après retour au Dos, vous pourrez redémarrer la machine et entrer dans le Setup du Bios sans mot de passe.
Mais la solution la plus élégante reste tout de même les mots de passe génériques. En effet, pour simplifier la maintenance, les fabricants de Bios prévoient un certain nombre de mots de passe de substitution. En général, vous pouvez essayer le nom ou les initiales du fabricant ("biostar" ou "ami" par exemple). Pour les Bios Award, plus répandus, la liste (non-exhaustive) des mots de passe de maintenance est (respectez les majuscules) : AWARD_SW, j262, HLT, SER, SKY_FOX, ALFAROME, Ikwpeter.
Il
existe plusieurs bonnes raisons d'entreprendre l'opération. Tel
qu'il est programmé actuellement, le Bios de votre PC peut comporter
des bugs. On a tendance à incriminer le Bios lorsque les erreurs
matérielles paraissent incompréhensibles ou difficiles à résoudre,
mais nous avons effectivement observé des situations où le Bios
était en cause.
Le cas le plus fréquent concerne la gestion
d'énergie : par exemple, sur certaines cartes mères, la version
4.50PG du Bios Award a tendance à éteindre l'écran de façon
aléatoire ou à couper l'alimentation du disque alors que celui-ci
fonctionne. La version 4.51PG, majoritairement présente sur les
cartes mères récentes, ne souffre pas de ce dysfonctionnement.
Généralement, le fabricant du Bios connaît le problème, et une
nouvelle version du logiciel est déjà disponible sur le Web.
Attention toutefois, c'est sur le site du fabricant de la carte mère
que se trouve le fichier, et non sur celui du fabricant du Bios. Il
n'existe effectivement pas de version générique d'un Bios Award ou
AMI, mais des versions adaptées à chaque carte mère en fonction de
ses spécificités.
L'autre raison majeure concerne les nouvelles fonctionnalités. Certains Bios n'offrent pas, à l'origine, la possibilité de booter le PC depuis un lecteur Zip ou LS-120, par exemple. Si vous disposez d'un support de ce type et que vous voulez l'utiliser au maximum de ses possibilités, une mise à jour du Bios est parfois requise. Plus généralement, certains Bios commencent à dater, et une mise à jour offre une palette d'options de paramétrage supplémentaires susceptibles de donner une seconde jeunesse au PC traité.
Enfin, il se peut qu'il n'existe pas de mise à jour spécifique au Bios de votre PC : nous vous déconseillons alors d'effectuer une mise à jour provenant d'un autre fabricant de cartes. Il est des cas où cela fonctionne, mais c'est loin d'être la règle générale.
Après un "clean boot" (c'est-à-dire un redémarrage complet du PC et l'accès à la ligne de commande "C:\"), l'instruction est, selon la marque du Bios :
— awdflash xxx.bin (Bios Award) ;
— amiflash xxx.bin (Bios AMI);
— mrflash xxx.bin (Bios MrBios);
où "xxx"
est le nom du fichier d'instruction correspondant au modèle de votre
Bios. La plupart des flasheurs proposent de sauvegarder le Bios
courant. Cette précaution est vivement recommandée : ainsi, il sera
toujours possible de revenir à l'ancienne version en cas de
problème.
N'oubliez pas non plus de désactiver l'option "System
Bios Cacheable" avant d'entamer l'opération, faute de quoi les
résultats immédiats du flashage risquent d'être pour le moins
aléatoires.
ll arrive que l'utilitaire de flashage Award affiche
le message : "Insufficient memory". Award ne fournit aucune
documentation relative aux causes de ce fréquent problème. Pour y
remédier, allez dans la page "CMOS Features Setup " et désactivez
l'option "Vidéo Bios Cacheahie". Sauvegardez la modification et
sortez du Setup.
Au démarrage de Windows, la combinaison de
touches Ctrl+F5 empêche Drvsapce.bin de se charger, ce qui économise
à peu près 100 Ko de Ram de base. Normalement, cela devrait suffire.
N'oubliez pas de remettre le Bios vidéo en mémoire cache après avoir
effectué le flashage.
Enfin, toujours pour les Bios Award,
n'hésitez pas à télécharger la version 5.33 de l'utilitaire
Awdflash.exe. Cette version bénéficie d'une nouvelle fonction de
détection d'erreurs de versions de Bios.
Si vous essayez de
flasher un Bios donné avec un fichier binaire qui ne lui correspond
pas - ce qui peut aboutir au non-fonctionnement du PC - la version
5.33 ne continuera pas et affichera un message d'erreur.
Enfin,
un nouveau switch ("/Py") permet de lancer le flashage de façon
inconditionnelle, et ce sans avoir à vérifier le numéro de série du
Bios.
La première est "acrobatique", mais elle fonctionne dans la plupart des cas. Il faut en premier lieu remplacer temporairement le Bios corrompu par une puce en bon état pour accéder au Dos. Vous pouvez en utiliser une provenant d'une autre carte mère si les chipsets des deux cartes ne sont pas trop différents (Intel 430FX et 430HX, par exemple). Cela fait, alors que la machine est en fonctionnement, retirez la puce temporaire et remplacez-la par la puce corrompue. Cette manipulation ne devrait pas empêcher le PC de continuer à fonctionner si l'option "Shadow" est validée dans le Bios de substitution. Vous pouvez flasher alors votre Bios avec l'utilitaire MrBios.
La deuxième est spécifique aux Bios Award. Il vous faut d'abord retirer la carte graphique PCI et la remplacer par une ISA (pour éviter que le Bios de la carte ne se charge). Ensuite, mettez le PC sous tension ; il va démarrer sur le boot du Bios Award. Si vous avez inséré une disquette contenant le flasheur et un fichier d'instructions valide, vous pourrez exécuter le flashage.
Enfin, la troisième procédure concerne les cartes Intel dotées d'un cavalier Flash Recovery. PC hors-tension, positionnez le cavalier en mode Recovery. Remettez le PC sous tension en y insérant la disquette (bootable) de mise à jour. Le Bios possède un bloc de boot non effaçable qui vous permettra de démarrer la machine. Mais le nombre d'instructions du bloc étant très réduit, l'affichage ne fonctionne pas. Il faut alors suivre le bon déroulement des opérations via le haut-parleur système et la diode lumineuse du lecteur de disquettes. L'émission d'un bip par le PC et l'allumage de la diode lumineuse indiquent que le système copie le code de Recovery dans le Bios. Dès que la diode lumineuse du lecteur de disquettes s'éteint, le processus est terminé. Vous pouvez alors remettre le PC hors tension, repositionner le cavalier Recovery comme il l'était initialement, et recommencer la procédure de flashage normale depuis le Dos.
Le plus simple des trois, TweakBIOS, est un shareware qu'il conviendra d'enregistrer auprès de son auteur pour le rendre pleinement opérationnel.
Compatible avec la grande majorité des cartes mères récentes, TweakBIOS supporte principalement les chipsets suivants :
Intel 430 FX (Triton),
430 HX (Triton II),
430 VX (Triton III),
430 TX,
440 FX (Natoma),
440 MX,
440 LX,
450 KX/GX (Orion),
AMD 640 (VIA VP-2).
Les
options disponibles dans TweakBIOS sont nombreuses. Parmi elles, on
remarque le taux de rafraîchissement mémoire paramétrable en
fonction de la vitesse de bus choisie. On peut ainsi sélectionner
l'option "For 66 MHz Bus" au lieu de devoir — comme c'est le cas
avec les programmes de Setup intégrés aux Bios - inférer des valeurs
absolues.
Outre que cette logique évite un grand nombre de
confusions, TweakBIOS se charge seul de modifier l'ensemble des
paramètres qui découlent des options proposées, garantissant ainsi
une certaine cohérence dans le paramétrage de son système.
Enfin, ce qui est fort utile, TweakBIOS offre sur sa page de
droite un relevé des timings mémoire et d'autres caractéristiques
système basé sur la configuration actuelle. Il s'agit de valeurs
observées et non d'un résumé des paramètres choisis par
l'utilisateur. Lequel peut ainsi plus facilement constater, suivant
les paramètres choisis, la réalité des améliorations ou bien l'écart
entre les valeurs saisies et ce dont le système est capable.
ModBin,
un freeware développé par Award, permet d'éditer le contenu du Bios
(Bios Award seulement, bien entendu) à l'écran et de sauvegarder les
modifications immédiatement sans avoir à redémarrer le PC.
Toutes les options disponibles dans le Bios sont modifiables par
ModBin, qui découpe les différents secteurs d'intervention dans le
Bios en autant d'options de menu. Un fichier de données
correspondant aux paramètres choisis permet de sauvegarder
différentes configurations.
Mais ModBin offre des possibilités
de configuration supplémentaires à celles du programme de
configuration intégré au Bios, comme le contenu des registres des
processeurs Cyrix et IBM ou les registres du chipset. Les
connaissances approfondies qu'il requiert le réserve cependant aux
initiés.
Ct-Chipz, le troisième utilitaire, offre un niveau de précision supplémentaire, mais il est du même coup beaucoup plus difficile à employer. On retrouve avec lui le même principe de fonctionnement qu'avec ModBin : un fichier de paramètres chargés au démarrage de la machine.
Il existe des fichiers de base (paramètres par défaut) librement téléchargeables pour la plupart des processeurs et des chipsets. Le fait que Ct-Chipz soit plus délicat à utiliser est lié à la possibilité qu'il offre d'accéder à tous les bits de tous les registres disponibles. La programmation se fait en mode binaire, c'est-à-dire par une suite de 0 et de 1. Sachant que, suivant le cas, il peut s'agir de registres de 8, 16 ou 32 bits, l'opération est source d'erreur et, quoi qu'il en soit, fastidieuse. En revanche, si vous en avez vraiment besoin, Ct-Chipz est irremplaçable, et ses écrans d'aide contextuelle ne sont pas avares d'explications. Sachez pour conclure que Ct-Chipz possède un mode "Ligne de commande", où les mêmes modifications peuvent être entrées depuis le Dos... Un jeu aléatoire à réserver aux longues soirées d'hiver....
Commençons par Award, avec un identifiant typique :
2A69HT5JC-00.
Celui-ci apparaît au bas de l'écran, immédiatement
après la mise en marche du PC, lors de la phase de vérification
mémoire.
L'appui sur la touche Pause bloquera le déroulement du
test mémoire afin que vous puissiez tranquillement noter cet
identifiant. S'il n'apparaît pas, c'est que la marque et le modèle
de la carte sont affichés en toutes lettres.
Cet identifiant se
décompose comme suit : 2A69H correspond au chipset : ici un Intel
440FX pour une carte mère Pentium Pro.
T5 représente la marque :
ici, Tyan.
JC représente le modèle : ici, Titan Pro 1668ATX.
00 représente généralement un numéro de révision du modèle.
Le fait que T5 représente Tyan n'est pas le fruit du hasard. La
première lettre de l'identifiant et celle du nom du fabricant
correspondent.
Ainsi, T0 = Twinhead, T1 = Taemung, T6 = Trigen,
TG = Tekram, etc.
Pour les autres informations, l'aspect mnémonique n'existe évidemment pas. Tous les fabricants intégrant des Bios Award se conforment à ce système, quelle que soit la marque du chipset employé, et ce depuis, approximativement, l'apparition du 486.
Ainsi, par exemple, 2A51HG09C-00 correspond à la Gigabyte GA-586S qui utilise un chipset Sis 5571 (Pentium).
Une autre carte bien connue, la FIC PA-2002 avec
chipset VIA Apollo Master a pour identifiant 2A5L9F09.
On
remarque ici qu'un seul chiffre (9) représente le modèle. Seul le
numéro du modèle peut varier de 1 à 2 chiffres.
Pour ce qui concerne les cartes mères à Bios AMI, seule la marque de la carte ne varie pas d'un numéro à l'autre : l'indication du modèle et la mention du chipset ne sont pas systématiquement présentes. Pour connaître la marque de la carte mère, il faut regarder les quatre derniers chiffres du troisième numéro. Ainsi, un numéro commençant par 40-0104-001292-(etc.) correspond à une carte de marque Asus.
De même, 40-0600-D31169-(etc.) représente MicroStar (MSI).
Enfin, les cartes Intel sont souvent, elles aussi,
peu idenifiées. C'est au niveau des trois ou quatre derniers
chiffres que l'identification s'effectue. Ainsi, dans l.00.xx. CS1,
CS1 correspond à la carte Venus 440FX.
De même, l.00.xx.DTO se
rapporte à la Portland PD440FX. Si les trois caractères sont suivis
d'une lettre, il s'agit d'une carte OEM ; cette lettre correspond à
la marque du PC dont elle provient, et les correspondances sont les
suivantes :
H, Vobis ; J, Dell ; K, Nec ; L, HP ; Q, AST ; R, Packard Bell ; T, Gateway 2000.
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